PROJECT
As part of his residency, Jean-Michel Leclerc will be carrying out his ongoing research on how to shape a history of the mundane using allegories, how to offer the new grounds on which history can be reformulated. He plans to use this work period as an excuse to explore the notion of transmission of the memory within the construct of the American collective imaginary. In his three weeks as a resident, he will be working on a corpus of drawings, collages and small sculptures, as well as a series of short stories. His goal is to build a body of work that not only conjures up the details of the ordinary, but also incarnates in those new objects all the archetypes, fragments and specters of Baltimore lore – and, more broadly, early 20th century popular American culture.
PRACTICE
Jean-Michel Leclerc focuses on how an object, a mere medium, can be invested with a presence, containing it literally and figuratively. His oeuvre works as a space for exploration, where the mnemonic and the invisible take shape through the simplest means. Archive snippets and long-forgotten events are all faint, dormant traces that could potentially resurface through research projects and pieces of art. He works on gathering those fragments and tapping into them to reframe our history, to muster a different outlook on the flow of time.
BIO
Jean-Michel Leclerc works with the notions of memory, presence and the invisible through sculpture, drawing and printmaking. He is laureate of the Simon and Sylvie Blais Prize (2017) as well as the Albert-Dumouchel prize and the BMO 1st works contest! for Quebec (2012). His work is held in many private and corporate collections, including the BMO Art Collection. He holds a Master's degree from Concordia University (2018).
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PROJET
Au cours de sa résidence, Jean-Michel Leclerc poursuivra ses recherches sur les possibilités de mettre en forme de manière allégorique une histoire du quotidien et proposer un terrain de réflexion autour de l'idée de reformulation de l'histoire. Il compte utiliser cette période de travail comme prétexte à l'exploration de la notion de transmission de la mémoire au regard de la construction d'un imaginaire collectif américain. Au cours de ses trois semaines de résidence, il travaillera sur un corpus de dessins, de collages et de petites sculptures ainsi que sur une série de courts textes. L'idée est de bâtir une série d'oeuvres faisant surgir non seulement des détails relevant de l'ordinaire, mais aussi d'incarner dans de nouveaux objets certains archétypes, fragments et spectres liés au patrimoine de Baltimore et plus largement à la culture populaire américaine du début du XXème siècle.
DÉMARCHE
Jean-Michel Leclerc cherche tout d'abord à comprendre comment un objet, un support simple, peut être investi d’une présence, la contenir autant au sens propre que figuré. Son travail agit comme un espace d'exploration et de mise en forme de la mémoire et de l'invisible par des moyens aussi simples que possible. Évènements divers et fragments d'archives sont autant de pistes effacées et latentes ; portant en elles la possibilité de se manifester à nouveau par l'entremise d'oeuvres et de projets de recherches. Il s'efforce simplement de rassembler et d'étudier ces fragments afin de proposer une autre vision de l'histoire et du passage du temps.
BIO
Jean-Michel Leclerc travaille la mémoire, la présence et l’invisible par l’entremise de la sculpture, du dessin et de l’art imprimé. Il est lauréat du Prix Simon et Sylvie Blais (2017) ainsi que du prix Albert-Dumouchel et du concours BMO 1ères œuvres! pour le Québec (2012). Ses oeuvres se retrouvent dans plusieurs collections particulières et d’entreprises, notamment la Collection d’oeuvres d’art BMO. Il est aussi détenteur d'une maitrise de l'Université Concordia (2018).
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